Le jeune apprenti Shugu, qui vient d'entrer dans la distillerie, observe avec attention le ferment qui rétrécit progressivement dans le panier vapeur. Cette essence appelée "l'âme du ferment" est une étape essentielle du processus de brassage. Il mélange assidûment les ingrédients, ses mains étant devenues blanches à force d'être immergées dans les vapeurs d'alcool. Néanmoins, la petite gourde laquée rouge accrochée à sa taille – symbole de son maigre salaire – reste légère comme une plume.
Soudain, le vieux Du a volontairement renversé un panier de drêche, et une forte odeur de moisi a immédiatement enveloppé le sorgho. Le vieux Du a tapoté l'épaule du sorgho et a dit avec gravité : "Jeune homme, il ne suffit pas de se concentrer uniquement sur le levain qui s'évapore. Même si on remplit cent caves à vin, il est difficile de faire tomber un insecte d'automne ivre. Un véritable maître du vin devrait être capable de goûter la 'sueur du vin sous le lit de drêche'."
Après cela, le vieux Du a apporté le sorgo dans la cave du jardin. Dans un coin au mur couvert de moisissure, se tenait un "vieux récipient à vin en argile jaune" dont le bord était déjà endommagé, et le corps du récipient était couvert de petites fissures en forme de toile d'araignée. Le vieux Du a pris le râteau en bois plein de boue de vin et, de manière inattendue, a inséré le manche du râteau dans une profonde fissure brun foncé au fond du récipient.
Un spectacle merveilleux se produit alors : un liquide ambré s'infiltre lentement des profondeurs de la fissure, grimpant le long des veines naturelles du bois, tel un serpent agile. Ce liquide finit par se condenser en une goutte de substance épaisse semblable à de la cire d'abeille, dégageant un arôme riche et profond, semblable à la lave des profondeurs de la Terre.
Monsieur Du utilise son ongle pour soulever le miel sur la tête de la fourche, l'appliquant doucement sur la langue de la millet. En un instant, une sensation de chaleur semblable à de la lave volcanique éclate dans la gorge de la millet, cette intensité cachée pénètre profondément dans les poumons, bien au-delà de ce que l'on pourrait comparer à un liquide alcoolisé ordinaire.
À cet instant, le râteau en bois dans les mains de Zhu Gu est soudain devenu lourd. Il a réalisé qu'il ne manipulait pas seulement le moût frais, mais aussi l'essence riche cachée dans les fissures du pot en terre cuite. En même temps, le fond de la gourde laquée rouge à sa taille a discrètement émis une lueur chaude de couleur ambre, annonçant qu'il avait fait un pas clé sur le chemin de la vinification.
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WalletDoomsDay
· Il y a 10h
La méthode de boisson de Que氏 est très agréable !
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BitcoinDaddy
· Il y a 10h
Mon dieu, ce vieux est trop dur.
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RetailTherapist
· Il y a 10h
Un bon vin se fait attendre !
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SchrodingerAirdrop
· Il y a 10h
Une cave à vin ordinaire ne peut atteindre une telle profondeur.
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ZkProofPudding
· Il y a 10h
En prenant une gorgée, on comprend tout, n'est-ce pas ?
Le jeune apprenti Shugu, qui vient d'entrer dans la distillerie, observe avec attention le ferment qui rétrécit progressivement dans le panier vapeur. Cette essence appelée "l'âme du ferment" est une étape essentielle du processus de brassage. Il mélange assidûment les ingrédients, ses mains étant devenues blanches à force d'être immergées dans les vapeurs d'alcool. Néanmoins, la petite gourde laquée rouge accrochée à sa taille – symbole de son maigre salaire – reste légère comme une plume.
Soudain, le vieux Du a volontairement renversé un panier de drêche, et une forte odeur de moisi a immédiatement enveloppé le sorgho. Le vieux Du a tapoté l'épaule du sorgho et a dit avec gravité : "Jeune homme, il ne suffit pas de se concentrer uniquement sur le levain qui s'évapore. Même si on remplit cent caves à vin, il est difficile de faire tomber un insecte d'automne ivre. Un véritable maître du vin devrait être capable de goûter la 'sueur du vin sous le lit de drêche'."
Après cela, le vieux Du a apporté le sorgo dans la cave du jardin. Dans un coin au mur couvert de moisissure, se tenait un "vieux récipient à vin en argile jaune" dont le bord était déjà endommagé, et le corps du récipient était couvert de petites fissures en forme de toile d'araignée. Le vieux Du a pris le râteau en bois plein de boue de vin et, de manière inattendue, a inséré le manche du râteau dans une profonde fissure brun foncé au fond du récipient.
Un spectacle merveilleux se produit alors : un liquide ambré s'infiltre lentement des profondeurs de la fissure, grimpant le long des veines naturelles du bois, tel un serpent agile. Ce liquide finit par se condenser en une goutte de substance épaisse semblable à de la cire d'abeille, dégageant un arôme riche et profond, semblable à la lave des profondeurs de la Terre.
Monsieur Du utilise son ongle pour soulever le miel sur la tête de la fourche, l'appliquant doucement sur la langue de la millet. En un instant, une sensation de chaleur semblable à de la lave volcanique éclate dans la gorge de la millet, cette intensité cachée pénètre profondément dans les poumons, bien au-delà de ce que l'on pourrait comparer à un liquide alcoolisé ordinaire.
À cet instant, le râteau en bois dans les mains de Zhu Gu est soudain devenu lourd. Il a réalisé qu'il ne manipulait pas seulement le moût frais, mais aussi l'essence riche cachée dans les fissures du pot en terre cuite. En même temps, le fond de la gourde laquée rouge à sa taille a discrètement émis une lueur chaude de couleur ambre, annonçant qu'il avait fait un pas clé sur le chemin de la vinification.